Associations entre la gravité du niveau d'invalidité et la peur du mouvement et les croyances en la douleur chez les patients souffrant de lombalgies chroniques Type d'article : Article de recherche
Les auteurs : Alaca, Nuray* | Kaba, Hande | Atalay, Ayce
Département de physiothérapie et de réadaptation, Faculté des sciences de la santé, Université Acibadem Mehmet Ali Aydinlar, Istanbul, Turquie
Auteur correspondant : Nuray Alaca, Acibadem Mehmet Ali Aydinlar University, Kerem Aydinlar Kampusu. Icerenkoy Mah. Kayisdagi Cad. No : 32, 34752 Atasehir, Istanbul, Turquie.
Tél : +90 216 5004151, 05324251290 ; Fax : +90 216 5765076 ; E-mail : nuray.alaca@acibadem.edu.tr.
CONTEXTE ET OBJECTIFS : La lombalgie (LBP) est l'une des principales formes de douleur chronique et compte parmi les principales causes de douleur et d'invalidité. Dans cette étude, nous avons examiné les associations entre la gravité de l'invalidité et la peur du mouvement et les croyances en matière de douleur ainsi que l'impact de la peur du mouvement et des croyances en matière de douleur sur la qualité de vie des patients souffrant de lombalgie chronique.
MÉTHODES : 89 patients au total (42,29 ± 16,05 ans) souffrant de lombalgies chroniques ont été inclus dans l'étude. Les instruments utilisés dans les évaluations comprennent l'échelle visuelle analogique (EVA), l'indice de handicap Oswestry (ODI), l'échelle de kinésiophobie Tampa (TKS), le questionnaire sur les croyances en matière de douleur (PBQ) et le formulaire SF 36-Short Form. Les patients ont été répartis en trois groupes en fonction de la gravité de leur handicap, sur la base des scores de l'ODI. L'analyse statistique a été effectuée à l'aide de SPSS 15.
RÉSULTATS : Aucune différence statistiquement significative entre les groupes n'a été constatée dans les scores du TKS et du PBQ (p> 0,05). Une corrélation positive a été trouvée entre les scores SCT, les scores d'âge (r : 0,227/p< 0,05), les scores PBQ organiques (r : -0,250/p< 0,05).
CONCLUSIONS : Notre étude a révélé des niveaux élevés de kinésiophobie et de croyances similaires en matière de douleur, indépendamment du niveau de gravité du handicap. Nous pensons que la thérapie cognitivo-comportementale, qui peut réduire les comportements d'évitement de la peur et convertir les croyances négatives en matière de douleur en croyances positives, devrait être ajoutée aux procédures de réadaptation pour la lombalgie.
Mots-clés : Lombalgie, kinésiophobie, croyance en la douleur, handicap, qualité de vie
DOI : 10.3233/BMR-171039
Published: 16 December 2019
Journal : Journal of Back and Musculoskeletal Rehabilitation, vol. prépresse, no. Pré-presse, p. 1-7, 2019